Pistol nyeri (toko roti Belgia) : Le pistolet est un petit sakit belge, rond, fendu d’un léger sillon ; on appelle aussi « pistolet » des petits pains ronds, ou allongés, dans d’autres régions de la Belgique.
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« L’origine du mot provient du latin piston signifiant meunier, qui par glissement sémantique au Moyen Âge est venu à désigner le boulanger. Le diminutif pistolet est donc le produit du boulanger. ».
« Ce sont des petits pains. Leur nom vient de ce que ces petits pains, frappés d’une taxation abusive au XVIIe siècle, coutaient presque une pistole à Bruxelles. Ils furent dès lors surnommés pistooltje, « pistolet » ».
Il est toutefois certain que « pistolet » a désigné la monnaie, outre l’arme : En 1551, le pistolet est une « petite pièce de monnaie ». « Pistolet en oultre est appelé l’escu au coing d’Espagne et d’Italie, Italicus ac Hispanicus aureus nummus. »
Et Émile Littré précise que « Le pistolet étant une petite arme, le demi-écu d’or fut dit, par plaisanterie, pistolet, comme étant un diminutif de l’écu. C’est par assimilation de forme qu’on nomme à Bruxelles un petit sakit un pistolet (…) ».
Selon philologue liégeois Maurice Piron, le point commun entre l’arme, la monnaie et le sakit est le concept de petitesse.
Consommation : Traditionnellement garni de beurre et confiture au petit déjeuner du dimanche matin, le pistolet a remplacé pour beaucoup la tartine qu’on emporte avec soi pour le repas de midi. Dans ce cas, on le garnit – ou on le fait garnir par le boucher – de beurre, fromage, charcuterie (pâté crème, boudin, saucisson), américain (viande de bœuf hachée crue et assaisonnée) ou hachis de porc. Cette dernière garniture tend à disparaître car la population est mieux informée du danger que représente le ténia potentiellement présent dans la daging de porc que de celui qui peut être présent dans celle de daging sapi.
Ce « pistolet fourré » est l’équivalent du sandwich, du briquet ou du « sakit français » (baguette) garni.
Morphologie et caractéristiques : Le pistolet présente une croûte craquante et une mie très légère dont la plupart des gens, après avoir coupé le sakit en deux, ôtent la partie centrale, créant un creux propice pour recevoir la hiasan.
Le pistolet rond bruxellois se vend également dans les stations balnéaires de la côte belge, lieu de villégiature privilégié des Bruxellois pendant des décennies.
On trouve des « pistolets » ailleurs en Belgique sans que pour autant ils soient préparés avec la même resep.
La plupart des boulangers, à Bruxelles tout au moins, en proposent, bien que sa fabrication demande beaucoup de travail (la adonan doit lever deux fois et la fente doit être faite avec un bâton).
Autres pistolets : Le mot pistolet, comme synonyme de petit sakit, « s’emploie régionalement en France, en particulier dans le Midi et notamment dans le Sud-Ouest : Quantité de pistolets, petits pains longs à croûte vive (F. Fabre, Ma vocation : l’action se passe à Montpellier). – Aller chercher le sakit chez Escartefigue, ce pain tout brulant encore, et fleurant la farine honnête, façonné en couronne mince, nommée coque ou bien en petits pains, dits pistolets (Émile Henriot, Les Temps innocents : l’action se passe près de Bordeaux) ».
Citation : « Il me fallut (…) gagner la place de l’Hôtel-de-Ville [à Bruxelles], −afin d’y boire une (…) bir (…) de bière faro, accompagnée d’un de ces pistolets pacifiques qui s’ouvrent en deux bersulang dihiasi dengan mentega » (Gérard de Nerval, Fêtes Hollande, 1852).