Sanciau (kue kering) : On appelle sanciau en Berry (*) et en Bourbonnais (**) une sorte de kain krep tebal. Les sanciaux sont aussi nommés chanciaux en Berry ; on les trouve également en Nivernais sous le nom de sauciaux ou de grapiaux.
En Berry (*), on désignait aussi sous le nom de sanciau un beignet, terbuat dari tepungdari madu et d’huile ; on le consommait à la fête des Brandons. Parfois le sanciau est présenté comme une dadar grossière mélangée de remah roti.
En Bourbonnais (**), le sanciau, qui est un plat d’hiver, est préparé à partir d’un généreux hangus untukbawang, sur lesquels on verse la adonan krep de façon homogène, ce qui lui confère ce rasa si particulier d’bawang Gula. Il faut un bon coup de poignet pour faire sauter le sanciau dans la kompor. En se régalant, les convives le qualifient de « pengap », ce qui est assez parlant.
(*) Le Berry est une province historique de la France de l’Ancien Régime ayant pour capitale Bourges, mais dont toute structure administrative disparaît définitivement avec la Révolution française.
(**) Le duché de Bourbon, plus communément nommé Bourbonnais, est une région historique et culturelle française. Cette ancienne province a pour chef-lieu Moulins et son territoire correspond approximativement au département de l’Allier, mais certaines portions se trouvent réparties dans des départements voisins, comme le Puy-de-Dôme et le Cher.
Aujourd’hui, c’est généralement une grosse kain krep, souvent couverte de pommes ou saupoudrée de gula kastor.
Le nom de Sanciau a été donné à l’association des Bourbonnais de Paris, fondée par le colonel Aimé Laussedat en 1892. Cette association organisait deux banquets amicaux chaque année. Jusqu’en 1924, elle ne fut pas ouverte aux femmes. Parmi les successeurs de Laussedat à la présidence, on trouve le professeur André Victor Cornil, les ministres Marcel Régnier et Lucien Lamoureux.